mercredi 12 mars 2008

Quelques faits troublants. Dossier AZF, un dossier qui parle tout seul, ou un secrêt de polichinelle.


L’hypothèse d’un attentat, pourtant envisagée par les Renseignements Généraux dès le 3 octobre 2001. Où l’on ne peut faire autrement que se pencher sur le cas d’un ouvrier d’AZF, Hassan Jandoubi.
Lisons ce qu’écrit de lui dans
L’Express en janvier 2003 Anne-Marie Casteret, journaliste d’investigation éminemment crédible ayant par exemple sorti l’affaire du sang contaminé : “un employé intérimaire qui chargeait des sacs d’ammonitrates dans des camions. Son lieu de travail, le bâtiment IO, était situé juste en face du hangar 221. Hassan J. sera tué par l’explosion. Retrouvé enseveli au bord du cratère, ce jeune Français d’origine tunisienne est transporté à la morgue de l’hôpital Purpan. Lors de l’examen du corps, première étape avant l’autopsie, la médecin légiste est surprise de la tenue très soignée du jeune homme et surtout du port de cinq sous-vêtements sous le pantalon de travail. Ces éléments lui font penser au rituel observé par les auteurs d’attentats suicides en Israël, qui protègent ainsi leur sexe des dégâts de l’explosion. Elle fait part de ses observations aux policiers. Le SRPJ demande alors aux RG d’enquêter. Ceux-ci vont recueillir un certain nombre d’éléments significatifs sur la personnalité et les fréquentations de Hassan J. Ancien délinquant, ce dernier serait tombé depuis plusieurs mois sous l’influence du groupe islamiste «tendance afghane» de Mohammed R. Or des membres de ce groupe, dont le propre fils de Mohammed R., ont été arrêtés, une heure après l’explosion, par la brigade autoroutière de Valence-d’Agen, à 100 kilomètres de Toulouse. La vitre arrière de l’un des véhicules est brisée. Les automobilistes expliquent qu’elle a été soufflée par l’explosion parce qu’ils se trouvaient à ce moment-là à proximité de l’usine. Qu’y faisaient-ils? Pourquoi et comment ont-ils si précipitamment quitté les lieux alors que la panique régnait et que la rocade qui longe l’usine était impraticable ?” En parlant de la “tenue soignée” de Jandoubi constatée lors de l’autopsie, “on” l’a tout simplement changé de vêtements ! Il porte des traces de brûlures un peu partout sur le corps mais son pantalon et son tee-shirt sont intacts. Ledit pantalon, de taille 44, dans lequel il flotte, ne fait pas partie de la tenue fournie par l’usine et un témoin le décrit habillé ce jour-là d’un pantalon moulant… Qui lui a changé les vêtements, et que cachait la tenue escamotée ? Pourquoi a-t-on attendu une semaine entière avant d’aller perquisitionner chez lui, où sa compagne avait entre temps tout nettoyé et jeté ses effets personnels ? Pourquoi a-t-on omis de vérifier les trois revendications différentes parvenues aux autorités et à la presse locale, dont l’une a été envoyée sur le fax d’un centre de pompiers piraté depuis l’Angleterre, plaque tournante du terrorisme islamique européen bien connue ? Autant d’éléments négligés (délibérément escamotés ?) qui auraient largement mérité des investigations complémentaires, au lieu de s’en tenir à la version abracadabrante de l’accident défendue par les experts judiciaires.

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