samedi 2 février 2008

Une giffle ?? Non ! deux s'il vous plait et que Dieu vous bénisse.


L'autorité me plaît, pour autant qu'elle soit juste


J'ai des souvenirs que tout le monde n'a pas et je me souviens de claques mémorables qui m'ont fait pourtant le plus grand bien.

J'ai gardé de la gestuelle une juste remise en place et je suis gré, encore aujourd'hui, à ceux-là qui me l'on donnée - cette gifle - de s'être arrêtés sur mon sort, quand rien ni personne n'y exerçaient plus d'empire.

Bien que libéral par nature, j'aie sur beaucoup de sujets (de plus en plus) des prises de positions affirmées et résolues qui vont à l'encontre d'une pensée dominante.
Parmi ceux-là l'éducation n'est pas en manque.

Chacun sait ou devrait savoir que de l'éducation dépend l'avenir d'un enfant. Ce qu'il fera plus tard, ce qu'il sera en tant qu'homme dépend pour large part de son éducation.

Aussi, suis-je extrêmement révolté lorsque j'entends dire les pires choses sur l'école d'aujourd'hui, sur la façon dont les choses s'opèrent, sur la violence et l'irrespect rendu aux professeurs, à l'institution elle-même.

J'ai, il est vrai, pour les enfants, à l'égard de tous en particulier, le souci majeur d'un père qui voudrait leur souhaiter les meilleurs professeurs qui soient. Mais le meilleur enseignement qui pourrait leur être proposé n'est pas une panacée sans sa part d'amertume.

L'école est le lieu où tout s'apprend d'essentiel. Les notions élémentaires du "savoir-vivre" et du "bien se comporter" n'y sont pas de reste et cet apprentissage, le meilleur qui soit, ne saurait se passer de l'autorité d'un maître. Le respect qu'on lui doit est le garant de la qualité de cette transmission ; il est un préalable sans lequel son cour ne peut se concevoir !

On vient de mettre en détention préventive un professeur au prétexte d'avoir gifler l'un de ses élèves qui l'avait insulté en le traitant de "Connard".
Une gifle ! Une simple gifle en réponse à une insulte à l'encontre d'un enfant de 11 ans vaut à l'auteur de la gifle une garde à vue de 24 heures et sa comparution pour «violence aggravée sur mineur» le 27 mars devant le tribunal d'Avesnes-sur-Helpe.

De plus, le professeur, qui a été mis en arrêt-maladie, sera reçu dans le courant de la semaine prochaine par le recteur de l'académie de Lille, qui pourrait décider d'une sanction à son égard - suspension, blâme ou avertissement.

Quelque chose ne tourne plus rond ici et il nous est donné de craindre pour l'avenir de nos enfants, si un professeur n'est plus dans son droit alors qu'il remet à sa place l'un d'entre eux qu'il a en charge d'éduquer. Mais qui voudra demain assumer ce rôle de transmetteur du savoir, si tout pouvoir cœrcitif lui est retiré, est soustrait à cet enseignant ?

Dans cette aventure, l'école privée ne saurait trouver de meilleur support, cependant que cet affaiblissement des pouvoirs de l'enseignant est un désastre considérable dont peu semblent mesurer l'ampleur où les classes sociales les moins favorisées seront encore une fois les premières victimes.

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