jeudi 31 janvier 2008

Tariq Ramadan: un bon marchand de sable ?

L'émission débat : "Ce soir ou jamais" FR3 - 29/01/2008 - Présentateur Frédéric Taddai

Face-à-face Abdelwahab Meddeb/Tariq Ramadan


Tariq Ramadan voudrait se faire passer pour un musulman modéré, un réformateur de l'islam. C'est l'image qu'il entend diffuser en Europe.

Qu'il soit sincère ou qu'il ne le soit pas n'est pas le fond du problème et ne doit pas nous arrêter dans notre questionnement.

Admettons même qu'il le soit, accordons lui ce crédit un instant; en quoi cela changera-t-il la donne ? Son autorité auprès des communautés islamiques n'est pas si grande qu'elle puisse nous garantir des menaces proférées régulièrement pas nombres de pratiquants et fondamentalistes.

Face aux menaces des états islamiques, nous sommes en situation d'urgence. N'en déplaise à monsieur Ramadan, il est à noter que ces menaces sont proférées, souvent par des états islamiques et jamais par états laïques où l'islam est la religion prédominante. Et ces dictatures, les dictatures de ces Etats islamiques, sans communes mesures les pires qui soient, de sauraient être comparées aux autres régimes politiques de ces régions. Aucune monarchie, aucun pouvoir absolu laïque ne peut surpasser en horreur, en bêtise, en cruauté ce que peut un état religieux que traverse une pensée étroite, dominatrice, repliée sur elle-même, ouvertement raciste et violemment belliqueuse.

Quant à prétendre vouloir réformer la charia sans en condamner les excès aberrants, cela n'est pas suffisant. L'action doit être plus radicale, plus ferme. Une prise de position doit être affirmée qui dénonce les atrocités, les barbaries que sont les lapidations, les amputations et autres sévices. La considération et le traitement de la femme doivent être l'urgence de cette réforme.

Il est clair que le corpus du mal à traiter est bien constitué du Coran et la Sunna.
Et je regrette que son interlocuteur
Abdelwahab Meddeb, au demeurant très sympathique, n'ait pas osé aller si loin et souligner cette évidence.

Un bout de chemin reste à faire, sans doute le plus dure.... Mais la voie est tracée, celle qu'emprunteront les "justes" de demain, celle que l'histoire voudra bien honnorer, face à tous les hommes, sans descrimination.

Inch'Allah


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